La pharmacie Torani et Haddad-Sclérose en plaques vous présente des conseils sur comment vivre la meilleure vie possible avec cette maladie.
Santé des femmes et la sclérose en plaques
Les formes les plus courantes de scélose en plaques :
Sclérose en Plaque récurrente-rémittente :
Une forme cyclique de SP, caractérisée par des épisodes de poussées (crises) clairement définies, entrecoupées par des épisodes de rémissions complètes ou partielles.
Sclérose en Plaque progressive secondaire :
Il s’agit d’une évolution de la forme cyclique, une aggravation progressive de la maladie se caractérisant par peu de pousées et des rémissions mineures ou des plateaux.
Sclérose en Plaque progressive primaire :
Une forme de la maladie sans poussées bien définies, mais plutôt caractérisée par une accumulation lente d’incapacités au travers du temps. Ne comporte généralement pas de rémission.
Vivre avec la Sclérose en Plaque
Exercices :
L’exercice physique est sans danger pour les personnes vivant avant la SP, et il est même démontré qu’il procure sans l’ombre d’un doute de nombreux bienfaits. Ils permettent entre autre d’améliorer la fatigue et la fonction de plusieurs systèmes dans le corps.
Pratique de l’activité physique : Guide Pratique
Le présent guide a été conçu à l’intention des personnes atteintes de sclérose en plaques et vise plus particulièrement les personnes mobiles et celles qui utilisent un fauteuil roulant manuel et qui souhaitent entreprendre un programme d’exercices. Ce guide contient de l’information qui servira à vous accompagner vers l’autogestion de votre pratique de l’activité physique. Il vous fournit ce dont vous avez besoin pour faire vos choix, bouger davantage et bouger de mieux en mieux, que vous utilisiez ou non une aide technique. Vous pourrez ainsi miser sur vos capacités tout en prenant en considération le fait que vous avez la sclérose en plaques (SP).
Les programmes qui vous sont proposés tiennent compte de l’importance, reconnue scientifiquement aujourd’hui, d’inclure la pratique de l’activité physique dans vos saines habitudes de vie, ce qui aura un impact sur votre autonomie.
Ces programmes sont également inspirés de récentes études qui ont démontré que le recours à des méthodes d’entraînement issues du monde sportif permet d’obtenir de meilleurs résultats.
Vous ne savez pas par où commencer ni quels exercices faire, à quel moment, et comment les faire? Ce guide a pour but de répondre à vos questions. Il vous présente les concepts de base que vous devez posséder et vous offre des programmes d’entraînement à personnaliser selon vos besoins et champs d’intérêt.
Étirements
Exercices d’assouplissement pour tous : manuel d’activité physique à l’intention des personnes ayant la sclérose en plaques. La gestion de votre bien-être commence souvent par les choix que vous faites au quotidien.
Certains de ces choix ont trait au régime alimentaire, à l’activité physique et à la résolution de tirer le meilleur parti qui soit de la vie. Ainsi, la décision de bouger ou de faire du sport vous revient. Vous pouvez élaborer un programme d’exercices personnalisé correspondant à vos capacités : l’important est de le suivre avec régularité. Avant de vous adonner à toute forme d’activité physique, consultez votre médecin. Faites-lui savoir que vous désirez améliorer votre qualité de vie en faisant plus d’exercice.
Le présent manuel met plus particulièrement l’accent sur la flexibilité et sur l’amplitude des mouvements ainsi que sur un léger accroissement de la force et de l’endurance musculaires. Il vous aidera à comprendre l’importance de l’exercice pour les personnes qui ont la sclérose en plaques et vous permettra de procéder, pas à pas, à l’élaboration d’un programme d’exercices personnalisé. Il vous permettra également de revoir et d’ajuster votre programme en fonction de votre état de santé. L’adoption d’un programme d’étirements régulier comporte de nombreux avantages. L’exercice contribue non seulement à améliorer votre état mental, émotif et physique, mais il vous donne également le sentiment d’exercer une certaine maîtrise sur votre vie.
Directives générales – pour la pratique de l’activité physique en SP
Pour améliorer de manière importante leur forme physique, les adultes (âgés de 18 à 64 ans) atteints de sclérose en plaques qui présentent une incapacité légère ou modérée devraient se consacrer à au moins :
- 30 minutes d’activité aérobie d’intensité modérée, deux fois par semaine
- Deux séances par semaine d’exercices de renforcement des grands groupes musculaires.
- L’atteinte de ces objectifs pourrait contribuer à réduire la fatigue, à accroître la mobilité et à améliorer certains aspects de la qualité de vie liée à la santé de ces personnes.
Alimentation :
On ignore dans quelle mesure l’alimentation peut influer sur le traitement de la SP et l’évolution de celle-ci. Bien qu’il s’agisse d’un sujet d’intérêt pour la collectivité de la SP, peu de données viennent étayer de manière concluante les allégations relatives à l’alimentation dans un contexte de SP. La recherche consacrée aux retombées des stratégies basées sur l’alimentation en cas de SP constitue un véritable défi en raison des difficultés que posent l’élaboration et le suivi d’études portant sur le sujet. Ce qui suit est une brève description des divers régimes alimentaires dont il est généralement question relativement à la prise en charge de la SP.
Stress et sclérose en plaques :
Toutes les maladies chroniques génèrent du stress, et de nombreuses situations
stressantes sont couramment associées à la SP. Parmi les facteurs générateurs de
stress en cas de SP, mentionnons les suivants :
- l’incertitude quant au diagnostic (avant l’établissement d’un diagnostic certain de SP);
- l’imprévisibilité de l’évolution de la maladie;
- les symptômes invisibles (fatigue, dépression, douleur);
- les symptômes visibles, en particulier ceux dont l’apparition est récente;
- la nécessité de s’adapter continuellement aux nouveaux symptômes et à l’altération des capacités;
- les difficultés financières et les préoccupations relatives à l’emploi;
- l’apparition – ou la possibilité – de troubles cognitifs;
- la perte de la maîtrise de certaines fonctions (comme la fonction vésicale ou la mobilité);
- la prise de décisions au sujet des médicaments et des autres exigences liées au traitement.
Le stress augmente-t-il le risque de poussées?
Le lien entre le stress et le déclenchement des poussées de SP est possible, mais la
recherche n’a pas encore fourni de preuves concluantes. D’autres études sont
nécessaires pour valider cette hypothèse.
Le stress peut-il contribuer à l’aggravation des symptômes?
En période de stress, le simple fait de réfléchir, de chercher des solutions et d’accomplir
ses activités quotidiennes demande plus d’énergie que d’ordinaire. S’il faut composer
avec une situation stressante tout en continuant de vaquer à ses occupations
habituelles, les symptômes de la SP peuvent être ressentis avec plus d’acuité parce
que le corps aura épuisé ses réserves d’énergie. Il est impossible d’éviter
complètement le stress, et ce n’est pas souhaitable. Il est cependant possible
d’apprendre à le réduire et à l’utiliser à bon escient.
Sachez reconnaître les signes de stress
Respiration qui s’accélère, muscles tendus, mains moites et froides, mâchoire serrée :
ce sont autant de signes courants du stress, mais celui-ci se manifeste différemment
d’une personne à l’autre. Chez celles qui ont la SP, des signes courants de stress,
comme la fatigue et la tension musculaire, peuvent également être des symptômes de
la maladie. Vous parviendrez plus facilement à déterminer quand le stress vous envahit
si vous comprenez votre réaction au stress et apprenez à la distinguer de vos
symptômes de SP. La première étape de la gestion du stress consiste à savoir ce qui le
déclenche ou l’augmente.
Apprenez à apprivoiser le stress par la pensée
Le stress provient souvent de notre façon d’interpréter les événements – et de notre
relation avec le monde qui nous entoure. Les sources de stress sont multiples. Certains
événements anodins, couplés à un schéma de pensée négatif, peuvent générer
beaucoup de stress. D’autres événements sont stressants même pour les personnes
les plus optimistes ou les plus résilientes. Lorsque vous tentez de déterminer vos
sources de stress, pensez aux situations présentes dans votre vie depuis si longtemps
qu’elles ne semblent pas, à première vue, être des facteurs de stress. Comment
pouvez-vous réinterpréter ces situations pour qu’elles génèrent moins de stress?
N’hésitez pas à parler pour atténuer le stress
Il peut être libérateur de partager ses pensées et ses sentiments. Vous gagnerez donc
à vous créer un réseau de soutien composé de personnes qui sont au fait de votre
quotidien avec la SP et de vos difficultés et qui vous enrichiront d’autant de points de
vue différents. Envisagez également de participer au programme de soutien entre pairs
de la Société de la SP, ou encore de vous joindre à un groupe de soutien par les pairs
ou à un forum de discussion en ligne.
La vitamine D et la recherche en sclérose en plaques :
Toutes les maladies chroniques génèrent du stress, et de nombreuses situations
stressantes sont couramment associées à la SP. Parmi les facteurs générateurs de
stress en cas de SP, mentionnons les suivants :
La vitamine D est un nutriment essentiel qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le contexte de la sclérose en plaques. Cette vitamine est présente sous deux formes : la D 2 et la D 3, respectivement l’ergocalciférol et le cholécalciférol. Ces deux formes sont transformées par l’organisme en 25-hydroxyvitamine D (ou « 25(OH)D »), molécule dont la concentration sanguine permet d’établir le taux de vitamine D d’une personne. La 25(OH)D est convertie en 1,25-dihydroxyvitamine D, soit la forme hormonale biologique active de la vitamine D dans l’organisme. Cette vitamine D est produite par l’organisme sous l’effet des rayons du soleil; elle peut aussi provenir de la prise de suppléments, de même que de l’alimentation, en moindre quantité (poissons gras, produits laitiers enrichis de vitamine D et jaunes d’œuf).
Pour en apprendre davantage sur la vitamine D, veuillez vous suivre le lien ci-dessous
Le tabagisme : Facteurs de risque et facteurs pronostiques
Le Canada affiche un des taux de sclérose en plaques les plus élevés du monde, et la cause de cette affection n’a pas encore été entièrement élucidée. Les divers travaux de recherche menés à ce jour sur les causes sous-jacentes de la SP ont toutefois permis d’établir que divers facteurs entraient en jeu dans l’apparition de cette maladie. Ces facteurs de risque – soit les caractéristiques ou les circonstances pouvant accroître le risque de SP – relèvent des catégories suivantes : facteurs environnementaux, agents infectieux et facteurs génétiques. Leur combinaison est soupçonnée de jouer un rôle dans l’apparition de la SP. Récemment, des chercheurs ont découvert que les bactéries qui résident dans l’intestin constituaient l’un de ces facteurs. La compréhension de la manière dont chacun de ces facteurs de risque contribue au déclenchement de la SP pourrait mener à l’élaboration de traitements ciblés et, ultérieurement, à la découverte d’un remède contre cette maladie.
De récentes études axées sur les interactions entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux et sur le risque de SP ont été menées afin d’examiner le rôle de divers facteurs de risque de SP connus et de déterminer comment ces facteurs pouvaient influer ensemble sur le risque de SP :
- P. Sundström et ses collaborateurs de l’Umeå University Hospital, en Suède, se sont proposé d’évaluer si deux facteurs de risque de SP de longue date, soit la présence de l’allèle HLA-DRB1* 1501 et celle du VEB dans le sang, influaient l’un sur l’autre, et notamment si la mutation HLA-DRB1* 1501 était associée à une réactivité accrue des cellules immunitaires à l’égard du VEB. Les résultats de leur étude indiquent que les cellules immunitaires des personnes qui sont porteuses de cet allèle du gène HLA-DRB1 sont très réactives en cas d’infection par le VEB, comparativement aux cellules immunitaires des personnes qui ne sont pas porteuses d’une telle mutation31.
- A. K. Hedstrom, de l’Institute of Environmental Medicine de Stockholm, en Suède, a cherché à examiner en 2011 dans quelle mesure le tabagisme et les variations génétiques du système HLA contribuent ensemble au risque de SP. Les participants à son étude devaient répondre à des autoquestionnaires d’évaluation de la consommation de tabac et subir des analyses sanguines visant à déceler la présence de variantes de gènes HLA. En tout, le chercheur a reçu les réponses de plus de 1 100 personnes atteintes de SP et de plus de 2 300 témoins exempts de SP. Dans l’ensemble, la présence de l’allèle HLA-DRB1* 1501 et le tabagisme ont des effets plus qu’additifs sur l’apparition de la SP32. Au cours d’une étude plus récente (2017), ce chercheur a de nouveau réussi à démontrer que cette interaction entre un facteur génétique et un facteur environnemental contribue à accroître le risque de SP33.
Cela dit, il y a également eu des travaux qui n’ont mis en évidence aucune interaction entre certains facteurs de risque associés à l’apparition de la SP. Par exemple, Kjetil Bjørnevik, de l’Université de Bergen, en Norvège, et ses collaborateurs ont recueilli les données de 1 904 personnes atteintes de SP et de 3 694 personnes exemptes de cette maladie. Les dossiers de ces sujets, qui résidaient en Norvège, en Italie ou en Suède, faisaient tous état du statut tabagique et de la présence d’antécédents de mononucléose infectieuse. Il est apparu que chacun des facteurs de risque à l’étude, à savoir le tabagisme et la mononucléose infectieuse, augmentait à lui seul le risque de SP au sein de toutes les populations à l’étude. En revanche, l’évaluation des effets combinés de ces deux facteurs a révélé que leur association n’augmentait pas le risque de SP. Autrement dit, ces résultats indiquent que le tabagisme et la mononucléose infectieuse contribuent tous les deux à accroître le risque de SP, mais qu’ils le font de manière indépendante. Il se peut toutefois que leurs effets respectifs sur les mécanismes biologiques sous-jacents à la SP empruntent des voies similaires, mais il faudra mener d’autres études pour analyser cette question et y répondre de façon concluante34.
Les traitements médicamenteux
Les médicaments prescrits dans la prise en charge de la SP peuvent agir à différents niveaux de la maladie. Des médicaments peuvent vous êtres prescrits pour tenter de contrôler l’évolution de la maladie, d’autres peuvent vous être prescrits pour traiter une poussée de la maladie et finalement, certains médicaments servent à traiter directement les symptômes provoqués par la maladie.
Les médicaments modificateurs de l’évolution de la maladie
Ces médicaments aident à diminuer la fréquence et la gravité des poussées, réduire le nombre de nouvelles lésions du cerveau et de la moelle épinière mises en évidence par l’IRM et ralentir l’accumulation des incapacités.
Prise en charge des poussées
Les poussées (crises) sont normalement pris en charge par l’administration intraveineuse de corticostéroïdes.
Prise en charge des symptômes ressentis
Ils permettent de diminuer les symptômes que les patients ressentent et qui sont causés par la maladie, comme par exemple la fatigue, les troubles de la mobilité, la spasticité et la douleur.